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Université Flottante en mer du Bengale
Mission MONOPOL
 23 mai - 15 juin 2012
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Localisation (8°N 89°E)

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Circuit prévisionnel de la mission

Journal de bord

Aprés plus de 24h de transit en direction du Sud et une séance de survey des fonds marins effectué avec le sondeur multi-faisceaux, nous faisons un arrêt pour mettre une dernière fois à l'eau le carottier CALYPSO.

Emotion, émotion!

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Exemple d'un profil sismique des fonds marins obtenu
 par le sondeur multi-faisceaux du Marion


Les profils nous montrent les couches de sédiments (réflecteurs) en fonction de leur densité. Ainsi nous pouvons choisir l'endroit le plus propice sur un site donné pour prélever du sédiment.

Dernière chance pour le quart 0h-4h d'assister aux premières découpes en tronçons d'une carotte sédimentaire.
En effet, le hasard en ayant décidé ainsi, ce quart n'est tombé jusqu'à présent que sur les traitements et l'emballage des tronçons des carottes provenant de ce carottier!

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 Le meilleur découpeur de carotte du quart 0-4!

Profitant de l'acalmie de cette fin de mission, l'Université Flottante reprend ses droits.

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Hum hum...

Nous nous régalons à découvrir la variété d'études en cours sur les océans et le climat.




Interview de Noëlle Buchet, Assistante-Ingénieur au CEREGE (Aix-Marseille)

"Science à la Japonaise"

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Quel est votre rôle au sein de cette mission scientifique?

-Mon rôle est d'aider les chercheurs du laboratoire dans lequel je travaille. Je fais principalement des prélèvements de coccolithophoridés (phytoplancton) et de foraminifères (zooplancton).
J'obtiens les coccolithophoridés par filtration et je monte des lames afin de pouvoir les observer au microscope. En ce qui concerne les foraminifères, je fais des piquages. Il s'agit d'isoler une ou plusieurs espèces désirées. Ces espèces sont ensuite congelées afin de préserver leur ADN qui sera étudié dans un autre laboratoire.
J'ai ici l'opportunité de réaliser de A à Z les étapes de prélèvements et de préparations de ces micro-organismes.

Racontez-nous une anecdote marquante vécue lors de l'une de vos précédentes missions océanographiques.

-En 2010, j'ai participé à une mission océanographique japonaise d'un mois au large du Japon. Ce qui m'a vraiment impressionnée, c'est l'efficacité avec laquelle travaillent les Japonais. La vie à bord est complétement différente de celle à bord d'un bateau français. Le système de quarts n'existe pas, tout le monde travaille en même temps jusqu'au dernier prélèvement une fois que le sédiment est sur le pont! Les chercheurs Japonais nous aidaient beaucoup, nous n'étions jamais seuls.
En revanche, le poisson cru matin, midi et soir...heureusement qu'il était accompagné de riz!